Ce qui frappe surtout en ce samedi 18 septembre 2021, quand on arrive place Rapp, c’est l’aspect très clairsemé de la foule. On faisait déjà remarquer lors des précédentes éditions qu’on pouvait parfois se promener à vingt mètres de la marche, dans une rue parallèle ou proche, sans même parfois s’apercevoir qu’une manifestation importante avait lieu, il y avait à craindre qu’on puisse être dans la manifestations sans même s’en rendre compte…
Heureusement, avec le quart d’heure de retard traditionnel un groupe conséquent est réunis sous les arbres du Champs-de-Mars où ont lieu les premières prises de paroles.
Après cette première salve, les soignants suspendus le 15 septembre1, nous ont présenté une petite mais touchante performance symbolisant le fait qu’ils restaient debout et solidaires.
A l’étonnement général un représentant des soignants annonce au micro qu’ils veulent faire une marche silencieuse quand les tambours, sirènes et mégaphones sont de sortie. Un compromis est spontanément réalisé en laissant les soignants en tête partir avec un peu de distance afin de précéder dans le mutisme le bruit qui les suit.
Ainsi, nous partons vers 15h, vers la Préfecture encore barricadée de manière ridicule, bâtiment républicain que personne ne semble même voir et que nous passons sans un regard n’en déplaise à Laugier, le sbire de Paris.
L’avenue de la République passée nous tournons vers la Cour d’Appel où, bien qu’il ait été prévu de faire une photographie tous ensemble sur les marches, le cortège repart presque aussitôt. Un petit couac protocolaire entre les banderoles des gilets jaunes et celles soignants ayant eu lieu.
La suite : avenue Joffre et Boulevard Saint-Pierre.
Nous entrons une nouvelle fois dans le centre-ville en arrivant de la rue Turenne pour faire le tour du marché couvert et longer le Koïfhus et passer par la grand-rue.
Nous tournons rue des Prêtres, passons place de la Cathédrale et filons rue des serruriers où a lieu un très rapide sitting.
Nous remontons rue des têtes et nous arrêtons devant le théâtre municipal. Peu de temps, là encore.
Puis repartons vers le Champs-de-Mars.
Arrivés à notre lieu de départ, nous avons eu droit à quelques prises de paroles intempestives et comme cela arrive quand les nerfs sont à vifs et que les gens vivent des situations difficiles2
Comme d’habitude NTV68 était avec nous, qui enregistrait en direct et interrogeait les gens sur son passage.
Petit montage en musique
Notes
- Du fait de ne pas être ogéèmisés, après l’obligation de se faire piquer plusieurs fois (trois ou plus…) décrétée le 12 juillet 2021 par le pion oligarchique Manu Macron malgré les promesses de novembre 2020.
- Réactions attendues par les maîtres chanteurs qui se réjouissent de tout cela et se gaussent de gens se chamaillant pour des peccadilles qui n’ont pas de conscience politique et se déchirent dès que ça tangue sévèrement. On ne passe pas du défi “Jerusalema” à la lutte politique en un jour…